mental

désolé ML de te dire qu'il y a souvent des cadres FFT style initiateurs moniteurs et même des BF ou BEES 1 ou 2 laissés de côté et oubliés eux aussi car ceux en place au niveau FFT ou ligues gardent leur place sur leur tas de fumier. leur emploi est restreint à leur club ou rien du tout et personne ne s'en inquiéte. oui désolant mais on dévie du sujet qui est le mental quoique ces BF ou BE oubliés n'ont pas trop le mental pour transmettre à quelques exceptions près.

L'encadrement au dessus de l'école de tir est totalement inexistant, j'ai 6 ans de tir et j'ai dû me faire tout seul, du coups j'ai perdu près de 4 années a chercher la technique le plus appropriée. Grâce a mon imagination j'ai essayé beaucoup de chose, et j'ai réussi a atteindre le niveau que j'ai aujourd'hui. Et je suis consterné qu'aujourd'hui encore, il n'y a toujours pas d'encadrement présent.

Cette année j'ai demandé a ce qu'un entraineur fédérale qui réside à 45mn de 3 club puisse faire des "séances entrainement encadré régulier" sur ces 3 club en alternance une fois par mois. J'ai fait passer ma demande lors de assembler générale du comité départemental mi septembre, et je n'ai toujours pas de réponse !!!

Tous le monde est pour mais personne ne fait rien, alors j'ai décidé de prendre les choses en mains, même si l'entraineur fédérale ne vient pas, on se fera NOS entrainement et ON s'encadrera entre NOUS !!!

Ce weekend j'ai rencontré 2 pistoliers et compétiteur très motivés dans les 30ans et tireur depuis près de 3 ans, mais qui semblaient avoirs des petits problèmes qui pour moi sont maintenant très basique, mais personne pour les aidées malgré les tireur de niveau national de leur club ??? Cela ma révolté, et j'ai bien l'intention de crée un groupe de tireurs de compétition (pistolet - carabine) externe aux clubs, qui d'un weekend sur l'autre passera s'entrainer dans un club puis dans l'autre avec un des tireurs du groupe pour encadrer !!!

Comment peut-on en arriver là, c'est décevant, et là le mental en prend un coup !!!
Ceci dit, maintenant j'ai la gniac !!! Et je ferai tous pour que les tireur de ce groupe arrive jusqu'au France !!! Chaud devant !!!!!

Oups ... c'est peut être hors sujet, mais comment avoir un mental d'acier si vous n'avez pas les base ???

On peut avoir un mental d'acier mais si un carabinier ne sait pas tirer dans le vent !!! Il s'envole avec ses points !!!

On dirait un proverbe chinois ML !

En 1987 pour ma dernière année Junior, je fais 2ème au 3 pos et je me qualifie pour les "Europes" en tir couché (2ème des SN) où on monte sur le podium par équipe(bronze).
L'année d'aprés en senior 1 pas une convoc à un stage, même pas convié aux SN de la saison en cours, il m'a fallu attendre 1996(!) pour être convoqué à mon 1er stage national, à l'initiative de M.B... ainsi qu'au match des 5 nations à Munich (çà doit te dire quelque chose ML67 ?) en 1997.
On peut aussi parler du cas de L. TOUR, de mon club, esseulée dans son Nord Cotentin, championne de France junior en couché, vice championne de France en dame, plusieurs fois en finale à 10m en junior fille et en dame aux chpts de France et aux Masters, une fille que j'ai vu tirer 596 couché et 592 à 10m qui n'est JAMAIS sortie pour la moindre compèt internationale ( une convoc à un stage où on lui à fait comprendre que si elle privilégiait ses études c'était mort pour elle ...).
Elle a le mérite aujourd'hui d'avoir un bon job et de belles petites filles.
A mon avis c'est tout le système qu'il faut remettre en cause, notamment pour éviter les gâchis humains considérables qui ont été commis.

Je connais très bien le cas de Lucie TOUR, puisque c'était moi le responsable des juniors.

Elle n'était pas du tout dispo et ne souhaitait pas intégrer un Pôle.

Donc aucun aménagement des études.

Il faut savoir qu'il n'y a pas d'harmonisation européenne concernant les vacances scolaires.

La France est le pays qui en a le plus en Europe.

Donc si un tireur ne vient pas en Pôle, il n'a pas d'aménagement des études et ses absences sont comptées !!! Donc inscrites sur le carnet scolaire ce qui est mauvais.

Lucie comme d'autres, a privilégié ses études et c'est tout à son honneur. Mais en Pôle aussi on peut faire de belles études et apprendre un beau métier !!! On est pas au foot !!!

Quelques ex : Xavier Garat est pilote de chasse, nathalie ROBIN est comptable, Véronique BORNERT est infirmière, Sandy MORIN est kiné etc....

Oh Nathalie ROBIN je connait !!! ;)

ML67, ce n'est pas une attaque personnelle, juste un constat !
Le fait est que tous les exemples que tu cites étaient intégrés dans des pôles de haut niveau, sauf erreur de ma part...(en revanche pas de résultats à "trés" haut niveau) mais une bonne réussite scolaire et professionnelle.(Je sais que tu y es attaché,du moins je l'espère...)
D'où ma remise en cause du système, qui visiblement a évolué depuis quelques temps... On pourrait citer d'autres cas comme L. Bacrot.
J'en passe et des meilleurs.
Bon retour à la FD !
Ciao !

Toujours regarder le verre à moitié vide !!!! Et pourquoi pas regarder le verre à moitié plein

Qu'est ce que tu appelles pas de résultat à très haut niveau ?

Je rejoint Max dans ses propos. Ayant également encadré la carabine plusieurs saisons, comme Maxime, j'ai dû également faire des choix après des SN ou TCF.

Et même si les résultats sont bien évidemment pris en considération, la disponibilité, mais aussi la motivation de l'individu sont déterminantes.
Vu le niveau international actuel, il n'est plus possible de titiller les meilleurs avec 3 entraînements hebdomadaires...c'est fini ce temps là, contrairement à ce que certains essaient de faire croire. Maintenant c'est 2 entraînements par jour qui sont nécessaires pour être au niveau des meilleurs !

Alors, c'est vrai parfois on a intégré des tireurs qui avaient tirés des points sympas lors des TCF ou SN. J'en ai convoqué certains en stage à l'INSEP, certains sur des compétitions internationales comme Pilsen, Dortmund, Hannovre. Mais sans un véritable détachement pour se préparer correctement (c'est à dire une CIP avec leur employeur), c'est vraiment pas évident pour eux, et pour l'entraîneur.
Je connais très bien le cadre technique à la Fédé qui montait les CIP puisque je le voyais tous les jours à l'INSEP. Eh ben, c'est vraiment pas facile non plus de ce côté. Il faut convaincre la Fédération que le tireur a un certain potentiel, et convaincre bien évidement l'employeur en lui expliquant que l'individu sera absent de la société 3 mois dans l'année !
Convaincre également le tireur, car si certains comme Jérôme Rodde ou Mickaël Bînet par exemple étaient super motivés et ont joué le jeu à fond, d'autres le sont beaucoup moins ! Ils ne veulent pas partir trop souvent loin de leur famille par exemple (surtout quand ils ont des enfants, ce que je peux comprendre).
Mais le HN, ça demande es sacrifices...beaucoup de sacrifices ! Beaucoup d'investissement !

Donc, pour que ça fonctionne, il faut vraiment que toutes les parties concernées avancent dans le même sens, et c'est loin d'être aussi évident qu'on pourrait le penser !

Parmis les meilleurs du monde, il y a beaucoup de parents !!

Grozdeva 2X maman et 2X championne olympique
Goldobina maman
Galkina maman
Sekaric maman etc....


Ce qui fait souvent la différence entre des bons et des champions c'est le sens du sacrifice. Mettre tout en oeuvre pour réussir !!!

En France, beaucoup ne regardent que trop leur petit confort quotidien au détriment d'une prise de risque qui peut amener d'énormes satisfactions personnelles.

Souvent, les tireurs demandent tout avant d'avoir montré quoi que ce soit !!!

C'est un constat qui est sans appel !!!

TOUT cela est trés interessant et trés instructif,

Mais cela ne s'applique pas à la majeure partie d'entre nous qui avons commençé le tir à 25, 30, 35ans et voire plus.
Ceux la qui ont le mérite d'apporter leur cotisations aux clubs et leur obole à la Fédé via la licence, ne souhaitent qu'une chose : pratiquer le mieux possible en compétition mais en tant que tireur de loisir, puisque ils ont une vie professionnelle ailleurs que dans le milieu du tir, ou assimilé.
Autrement dit, la psychologie rapportée et appliquée au champions, ou à ceux en devenir, est à mille lieues de celles du tireur lambda.
BALLOU et ML, vous citez la volonté sans faille de tel ou tel, elle est logique car ces gens sont ou ont été à un moment donné dans leur vie en mesure de '' faire quelque chose dans le tir ''. Ils ont eu le mérite d'y croire et pour certain le bonheur de réussir.
Ces même volontés, '' nous autres '' en avons fait aussi preuve, mais dans les études, ou dans notre vie professionnelle. Le tir n'étant qu'une activité annexe, (même si elle compte beaucoup), au même titre qu'une activité artistique ou bien un autre sport. Combien d'entre nous se sont remis en question au cours de leur carrière professionnelle, déplacements loin de la maison, refaire des formations complémentaires, des cors du soir, etc, etc, etc...
Donc, le '' contenu mental '' est considérablement différent selon l'échelle d'exigence, de potentialité, de possibilité, d'ambitions, (ce n'est pas un gros mot, il faut en avoir), mais à chaque pratiquant la sienne.
Je pense trés sincérement qu'on ne peut pas prêcher '' le quand on veut on peut '' à moins de se vouloir un trés mauvais pasteur et n'avoir que cet argument dans la musette.

Il est clair que s'il y avait un encadrement de qualité dans les clubs le niveau moyen français serait beaucoup pus élevé.

Comparons une 30ème place couché au France avec la Suisse,l'Allemagne ou l'Autriche !!

On est ridicule....

Le Sergio a écrit:TOUT cela est trés interessant et trés instructif,

Mais cela ne s'applique pas à la majeure partie d'entre nous qui avons commençé le tir à 25, 30, 35ans et voire plus.
Ceux la qui ont le mérite d'apporter leur cotisations aux clubs et leur obole à la Fédé via la licence, ne souhaitent qu'une chose : pratiquer le mieux possible en compétition mais en tant que tireur de loisir, puisque ils ont une vie professionnelle ailleurs que dans le milieu du tir, ou assimilé.
Autrement dit, la psychologie rapportée et appliquée au champions, ou à ceux en devenir, est à mille lieues de celles du tireur lambda.
BALLOU et ML, vous citez la volonté sans faille de tel ou tel, elle est logique car ces gens sont ou ont été à un moment donné dans leur vie en mesure de '' faire quelque chose dans le tir ''. Ils ont eu le mérite d'y croire et pour certain le bonheur de réussir.
Ces même volontés, '' nous autres '' en avons fait aussi preuve, mais dans les études, ou dans notre vie professionnelle. Le tir n'étant qu'une activité annexe, (même si elle compte beaucoup), au même titre qu'une activité artistique ou bien un autre sport. Combien d'entre nous se sont remis en question au cours de leur carrière professionnelle, déplacements loin de la maison, refaire des formations complémentaires, des cors du soir, etc, etc, etc...
Donc, le '' contenu mental '' est considérablement différent selon l'échelle d'exigence, de potentialité, de possibilité, d'ambitions, (ce n'est pas un gros mot, il faut en avoir), mais à chaque pratiquant la sienne.
Je pense trés sincérement qu'on ne peut pas prêcher '' le quand on veut on peut '' à moins de se vouloir un trés mauvais pasteur et n'avoir que cet argument dans la musette.

Tu as raison Serge, chacun a ses priorités...tout est une question de choix au départ et de motivation. Car le HN en demande énormément

''Il est clair que s'il y avait un encadrement de qualité dans les clubs le niveau moyen français serait beaucoup pus élevé.

Comparons une 30ème place couché au France avec la Suisse,l'Allemagne ou l'Autriche !!

On est ridicule....''

A chaque pays ses spécifités sportives; les pratiques sont aussi culturelles.

Ces 3 pays sont par exemple, ridicules à leur tour face à nous en RUGBY par exemple.

Et sur ce qu'à dit BALLOU :
Entièrement d'accord, l'excellence pour l'atteindre doit être super exigente.
C'est du reste pour ça qu'il y à si peu de champion, (dans tous les sens du terme), tant la haute marche exige de qualités pour y parvenir.