Dopage, Autorisations thérapeutiques, handicap

Merci pour vos éclaircissements. Je n'imaginais pas que l'on puisse se doper en tir sportif.
Prendre des médocs dont on a pas besoin, et qui donc sont dangereux, pour améliorer ses performances, j'ai du mal avec le concept.
Après, pour les personnes réellement malades, ça doit être compliqué de prendre certains traitements et tirer en compétition.
Au niveau du stress, je suis mal placé pour deux raisons. J'ai tendance à ne pas stresser et à agir et réagir plutôt froidement même dans les situations difficiles. C'était plutôt utile quant j'étais sapeur-pompier. La deuxième est que je suis encore loin de la compétition haut niveau et que le tir est pour moi un loisir que je pratique pour me détendre et me faire plaisir. Quant j'aurai besoin d'être le meilleur et que ça me stressera, il sera temps de passer à autre chose.
Mais j'imagine qu'il y a d'autres moyens que les médocs pour lutter contre le stress surtout en haut niveau ou il me semble que les compétiteurs sont un peu entourés.

Gregor Samsa a écrit:On voit quand même sur ce tableau que le tir est au fin fond de la liste.
Mais bon, y'a peut-être pas beaucoup de contrôles chez nous, et très peu de gens qui participent à des épreuves de haut niveau, dignes de contrôles, par rapport aux autres sports.
Bref, pour vivre heureux, vivons cachés !!

Je pense que Embulk a mis le doigt sur le point essentiel, l'argent. Le tir n'est pas médiatisé et n'attire ni ne génère pas de grosses sommes. Il doit y avoir en France autant de gens qui vivent du tir que du jeu vidéo, soit une petite poignée de personne.
On peut se plaindre du manque de médiatisation, mais d'un autre coté, ça reste un sport et pas un spectacle médiatique avec tous ses travers.

Gregor Samsa a écrit:On voit quand même sur ce tableau que le tir est au fin fond de la liste.
Mais bon, y'a peut-être pas beaucoup de contrôles chez nous, et très peu de gens qui participent à des épreuves de haut niveau, dignes de contrôles, par rapport aux autres sports.
Bref, pour vivre heureux, vivons cachés !!

L'affirmation selon laquelle certains sports seraient peu contrôlés n'est pas vraiment exacte.

Il n'y a pas que les contrôles en compétition.

Quelque soit le sport, dès que tu es inscrit sur une liste HN, tu es soumis à une obligation de contrôle par l'AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage).

Les sportifs HN ont l’obligation de transmettre des informations actualisées afin de permettre une localisation à tout moment, y compris hors compétition. en vue de la réalisation de contrôles individualisés, et surtout inopinés (Loi du 5 avril 2006 et article L. 232-15 du Code du sport).

L’AFLD peut ainsi procéder à des prélèvements sur les lieux d’entrainement mais également au domicile des sportifs et peut sanctionner un sportif qui a manqué à plus de trois reprises à son obligation de localisation (interdiction de compétition par exemple).

Sinon pendant les compétitions, les contrôles antidopages ne concernent pas uniquement les disciplines Olympiques et les sportifs HN.

Lors des derniers Crossfit Games un athlète a ainsi été exclu suite à un contrôle positif, en IPSC des contrôles antidopages ont été organisés lors des Championnats du Monde à Châteauroux et la FFTir organise des contrôles antidopages lors des CdF pour la plupart des disciplines (systématiques pour les disciplines ISSF).

nounours_25 a écrit:

Gregor Samsa a écrit:On voit quand même sur ce tableau que le tir est au fin fond de la liste.
Mais bon, y'a peut-être pas beaucoup de contrôles chez nous, et très peu de gens qui participent à des épreuves de haut niveau, dignes de contrôles, par rapport aux autres sports.
Bref, pour vivre heureux, vivons cachés !!

Je pense que Embulk a mis le doigt sur le point essentiel, l'argent. Le tir n'est pas médiatisé et n'attire ni ne génère pas de grosses sommes. Il doit y avoir en France autant de gens qui vivent du tir que du jeu vidéo, soit une petite poignée de personne.
On peut se plaindre du manque de médiatisation, mais d'un autre coté, ça reste un sport et pas un spectacle médiatique avec tous ses travers.

Malheureusement le dopage ne se limite pas à une question d'enjeux financiers....

Un président de ligue régionale de Judo, m'indiquait que certains parents donnaient des produits dopants à leurs enfants avant des compétitions...

Beaucoup de tireurs notamment en S3 ou en D3 prennent des produits interdits. C'est du à l'age bien entendu. C'est ce que m'a dit un arbitre de mon club et j'ai tendance à le croire. Malheureusement, avec l'age, c'est un phénomène normal. Alors quoi faire avec tout ces ''malades''.................On les exclue des compétitions ?

Oui, alors la ce genre d'affirmation, ne vaut pas un pet de lapin , beaucoup pas beaucoup , tant que que n'a pas de chiffres statistiques, il ne faut tenir compte de rien ! Et comme les on dit , c'est comme les forums , beaucoup disent n'importe quoi histoire de ...là, on a les chiffres et certains se reconnaîtront!

Si on parle de chiffre, ça serait bien d'en avoir concernant le nombre de test chez nos HN ou dans le tir en général

J'ai vu passer cette news il y a quelques jours et comme c'est en lien, la voici : https://www.dhnet.be/sports/omnisports/dopage-en-ironman-les-champions-repondent-5e22f730f20d5a253a9cc72a

16 tests en 2019 pour lui -> https://twitter.com/SebastianKienle/status/1207612731928563712

acisroc a écrit:Quelque soit le sport, dès que tu es inscrit sur une liste HN, tu es soumis à une obligation de contrôle par l'AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage). Les sportifs HN ont l’obligation de transmettre des informations actualisées afin de permettre une localisation à tout moment, y compris hors compétition. en vue de la réalisation de contrôles individualisés, et surtout inopinés (Loi du 5 avril 2006 et article L. 232-15 du Code du sport). L’AFLD peut ainsi procéder à des prélèvements sur les lieux d’entrainement mais également au domicile des sportifs et peut sanctionner un sportif qui a manqué à plus de trois reprises à son obligation de localisation (interdiction de compétition par exemple). Sinon pendant les compétitions, les contrôles antidopages ne concernent pas uniquement les disciplines Olympiques et les sportifs HN. Lors des derniers Crossfit Games un athlète a ainsi été exclu suite à un contrôle positif, en IPSC des contrôles antidopages ont été organisés lors des Championnats du Monde à Châteauroux et la FFTir organise des contrôles antidopages lors des CdF pour la plupart des disciplines (systématiques pour les disciplines ISSF).

Certes, certes… mais j'ai jamais entendu parler d'un moindre contrôle lors d'épreuves de tir sportif… et encore moins en-dehors !
Je dis pas que ça n'existe pas, ni que la loi n'est pas appliquée, mais c'est un sport tellement confidentiel, par rapport aux super poids-lourds que sont le foot, le cyclisme, le tennis, la natation, etc… que le nombre et la fréquence des contrôles doivent bien être en rapport.

Bonjour,

Des contrôles anti-dopages sont systématiquement faits lors des CDF, mais pas pour toutes les catégories d'âge.
Il y a une sorte de bienveillance vis a vis des S3/D3 notamment, en raison des services et du support qu'ils offrent dans le fonctionnement des clubs et du tir en général.

Cordialement,

Gregor Samsa a écrit:

acisroc a écrit:Quelque soit le sport, dès que tu es inscrit sur une liste HN, tu es soumis à une obligation de contrôle par l'AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage). Les sportifs HN ont l’obligation de transmettre des informations actualisées afin de permettre une localisation à tout moment, y compris hors compétition. en vue de la réalisation de contrôles individualisés, et surtout inopinés (Loi du 5 avril 2006 et article L. 232-15 du Code du sport). L’AFLD peut ainsi procéder à des prélèvements sur les lieux d’entrainement mais également au domicile des sportifs et peut sanctionner un sportif qui a manqué à plus de trois reprises à son obligation de localisation (interdiction de compétition par exemple). Sinon pendant les compétitions, les contrôles antidopages ne concernent pas uniquement les disciplines Olympiques et les sportifs HN. Lors des derniers Crossfit Games un athlète a ainsi été exclu suite à un contrôle positif, en IPSC des contrôles antidopages ont été organisés lors des Championnats du Monde à Châteauroux et la FFTir organise des contrôles antidopages lors des CdF pour la plupart des disciplines (systématiques pour les disciplines ISSF).

Certes, certes… mais j'ai jamais entendu parler d'un moindre contrôle lors d'épreuves de tir sportif… et encore moins en-dehors !
Je dis pas que ça n'existe pas, ni que la loi n'est pas appliquée, mais c'est un sport tellement confidentiel, par rapport aux super poids-lourds que sont le foot, le cyclisme, le tennis, la natation, etc… que le nombre et la fréquence des contrôles doivent bien être en rapport.

Éléments de réponse en page 73 et 75 du pdf téléchargeable à l'adresse suivante :

https://www.afld.fr/wp-content/uploads/2019/06/AFLD_RA_2018.pdf

(voir aussi la page 46)

acisroc a écrit:Éléments de réponse en page 73 et 75 du pdf téléchargeable à l'adresse suivante :
https://www.afld.fr/wp-content/uploads/2019/06/AFLD_RA_2018.pdf
(voir aussi la page 46)

Le tir sportif ne figure même pas dans le tableau page 73. Il n'y a que le tir à l'arc.

Gregor Samsa a écrit:

acisroc a écrit:Éléments de réponse en page 73 et 75 du pdf téléchargeable à l'adresse suivante :
https://www.afld.fr/wp-content/uploads/2019/06/AFLD_RA_2018.pdf
(voir aussi la page 46)

Le tir sportif ne figure même pas dans le tableau page 73. Il n'y a que le tir à l'arc.

Pour te donner une idée la page 75 t'indique quels sont les sports les plus contrôlés.

acisroc a écrit:Pour te donner une idée la page 75 t'indique quels sont les sports les plus contrôlés.

Effectivement… quatre sports où l'engagement physique est très important.
Même page, la liste des « produits » est vraiment impressionnante ! j'étais loin de me douter qu'il en existe autant.

Gregor Samsa a écrit:

acisroc a écrit:Éléments de réponse en page 73 et 75 du pdf téléchargeable à l'adresse suivante :
https://www.afld.fr/wp-content/uploads/2019/06/AFLD_RA_2018.pdf
(voir aussi la page 46)

Le tir sportif ne figure même pas dans le tableau page 73. Il n'y a que le tir à l'arc.

Nous n'allons pas nous plaindre si le tir ne figure pas dans les prélèvements anormaux... bien au contraire : cela veut dire que les tireurs sont "propres" et les demandes d'AUT préalables ou a posteriori sont réglées sérieusement.

Doc Bernie a écrit:

Gregor Samsa a écrit:

acisroc a écrit:Éléments de réponse en page 73 et 75 du pdf téléchargeable à l'adresse suivante :
https://www.afld.fr/wp-content/uploads/2019/06/AFLD_RA_2018.pdf
(voir aussi la page 46)

Le tir sportif ne figure même pas dans le tableau page 73. Il n'y a que le tir à l'arc.

Nous n'allons pas nous plaindre si le tir ne figure pas dans les prélèvements anormaux... bien au contraire : cela veut dire que les tireurs sont "propres" et les demandes d'AUT préalables ou a posteriori sont réglées sérieusement.

Oui, bien sûr, tout à fait d’accord avec ça.
Ce n’était pas une plainte de ma part.