Date et bouteilles - réservoirs d'armes air comprimé

Bonjour,

La préconisation de JeanXIII est á suivre à la lettrel
Le réservoir de la cara anschutz d''un ami a explosé toute seule dans son armoire dans la housse de stockage.
Fut aluminium arraché et housse éventrés.
La cartouche était de mémoire à 7 ans de vie donc bien avant les 10 ans "fatidiques".
Elle n'était même pas 200 bars lors du stockage.cartouche non tapée, qui n'avait connu aucun chocs.

Les photos étaient restées longtemps sur le site de la ligue d'auvergne, ligue d'origine de mon ami tireur.
La cara a été remplacée gracieusement par anschutz par le modèle suivant, bonne opération au final.

Je me souviens aussi d'une main profondément lacérée par une cartouche pistolet qu'un tireur tenait lors de son remplissage et qui a explosé.

Une belle cartouche, toute bien propre extérieurement peut très bien présenter des corrosions importantes à l'intérieur, cela ne se voit pas.
Imaginez un minot en école de tir à qui cela arriverait...... juste cette perspective devrait sensibiliser les responsables de club.Je n'évoque pas les problèmes de responsabilités, juste le côté humain de l'accident.

La pression de gonflage de nos bouteilles est de 200 bars.
Les compresseurs de plongées gonflent normalement les bouteilles à 232 bars.
Il faut éviter les coups de bélier lorsqu'on rempli nos bouteilles. On ouvre doucement le robinet de la bouteille de plongée ou alors on investi dans un régulateur de débit.
Le coup de bélier fera travailler le métal différemment d'une montée en pression progressive et surtout vos aiguilles de manomètre de cartouches vous remercierons et n'auront pas tendance à se dėrégler

Jp

Je possède un bloc de plongée de 15 litres à 230 bars. Je l’ai acheté en 1995. Environ deux cents plongées par an. Requalification faite tout les deux ans. Il est encore en parfait état intérieur.
Tout ça pour dire que concernant les bouteilles air comprimé pistolet ou carabine (je ne parle pas du CO2) c’est encore une fois le côté commercial qui s’impose. On nous demande de remplacer bêtement sans savoir si c’est nécessaire.

Cirrus a écrit:Je possède un bloc de plongée de 15 litres à 230 bars. Je l’ai acheté en 1995. Environ deux cents plongées par an. Requalification faite tout les deux ans. Il est encore en parfait état intérieur.
Tout ça pour dire que  concernant les bouteilles air comprimé pistolet ou carabine (je ne parle pas du CO2) c’est encore une fois le côté commercial qui s’impose. On nous demande de remplacer bêtement sans savoir si c’est nécessaire.

Je serai plus mesuré que toi pour oser comparer un bloc de plongé qui est conçu aussi pour résister aux chocs de manutention (parois épaisses, fond renforcé) à un petit réservoir en alliage d'alu bien peu épais qui reste sagement protégé dans la malette du pistolet.
Les bouteilles de plongées suivant leur mode de remplissage ne passent pas comme nos réservoirs de quelques dizaines de bars à 200 (ou plus) en une 1/2 seconde, comme cela se voit lorsque les tireurs tournent brutalement le robinet de la bouteille de plongée.
La fatigue du métal n'est pas la même.

Si la solution était de pouvoir requalifier les bouteilles dont la date est expirée, en les démontant entièrement, en changeant au passage tous les joints, et en vérifiant visuellement l'intérieur du tube, il faudrait je pense aussi passer celui-ci à la radio ou un autre procédé pour déceler l'amorce d'un crique dans le métal.
L'opération serait elle rentable quand on compte en plus les frais de port et le coût de l'opération ? Je ne crois pas.
Il y a des réservoirs très chers (benelli par exemple), ceux ci font mal au portefeuille.

Mais qu'est ce que c'est de consacrer entre 15 et 35 euros par an sur 10 ans pour provisionner le montant qui permettra de changer de réservoir dans 10 ans ? Et encore.....si on a toujours la même arme.
Pour un pistolier qui s'entraine un peu sérieusement au 10 m dans les 3 disciplines il faut compter au moins 5000 plombs par an, soit environ 50 euros de plombs basiques mais qui font le job.
Sa bouteille de steyr ou de fein va lui coûter entre 15 et 25 euros par an de provision.
Au final sa saison de consommables avec les cartons c'est moins de 100 euros.
Je veux bien entendre qu'on pourrait faire des économies et que beaucoup de choses qu'on nous oblige à changer ont certainement une durée de vie qui pourrait être prolongée mais il faut bien décider d'une limite à imposer et 10 ans ne me paraît pas exagéré.
Si on compare ce coût à celui qui est engagé par un tireur 25 m pistolet ou un carabinier 50 m (je ne parle même pas de 300 m) le 10 m est de loin le moins onéreux en frais de fonctionnement.

Tant que le réservoir tient on est persuadé qu'il est inutile de le changer..... mais un jour la limite sera atteinte et dépassée.

Jp

biljp a écrit:Bonsoir.
Le problème des bouteilles est sous le tapis par la fédé .Je ne souhaite à aucun organisateur, ni tireur, d’ailleurs d’avoir un souci et donc au minimum des insomnies .Une solution : chez GILLES cartouche neuve STEYR 140 € valable 10 ans donc 14€ par an , si c’est le prix de la tranquillité pourquoi pas ?

je suis entierement d'accord.....à un peu plus d'1€/mois ca fait pas cher la tranquilité d'esprit....

mais tant qu'on y est : quid des bonbonnes de co2 des anciens walther ou fein???

Avec ou sans sans législation sur ces types de réservoirs, il faut se baser de toute façon sur la documentation fabricant.
Si il indique une durée de vie de 10 ans, aucune prolongation ne peut être faite (ré-épreuve)
La conception des réservoirs des carabines ou pistolets est bien différente d'un bloc de plongée par ex. Les réservoirs n'ont pas du tout la même épaisseur et il s'agit de matière étirée pour être formée. Les blocs sont bcp plus épais et ont des parties soudées, pas d'étirement de matière.

Il faut distinguer aussi les réservoirs en acier et ceux en alu beaucoup plus fragiles.

Gregor Samsa a écrit:Il faut distinguer aussi les réservoirs en acier et ceux en alu beaucoup plus fragiles.

oui tout a fait

j'ai cru lire qq part que les reservoirs co2 en acier etaient valable 20ans, d'autres disent "à vie"...

comme on entend un peu tout et son contraire on ne sait plus.....

Je veux bien entendre qu'on pourrait faire des économies et que beaucoup de choses qu'on nous oblige à changer ont certainement une durée de vie qui pourrait être prolongée mais il faut bien décider d'une limite à imposer et 10 ans ne me paraît pas exagéré.

Durée de vie imposée unilatéralement par les fabricant, suivi par les autres !

Avec ou sans sans législation sur ces types de réservoirs, il faut se baser de toute façon sur la documentation fabricant.
Si il indique une durée de vie de 10 ans, aucune prolongation ne peut être faite (ré-épreuve)

Ces mêmes fabricants qui "offrent" une garantie de 10 ans et pas une durée de vie de 10 ans.
Et je n'ai pas ces indications sur mes notices !

Il faut distinguer aussi les réservoirs en acier et ceux en alu beaucoup plus fragiles.

Là, ce n'est pas joué.
Je ne suis pas un grand métallurgiste, mais j'ai appris à l'école, il y a longtemps, que l'aluminium se corrodait en pellicule de surface sans progression vers le cœur du métal.
Et que l'acier se corrodait pas la rouille, oxyde ferreux ou ferrique qui lui, rongeait le métal en profondeur (phénomène que j'ai pu constater dans quelques cas, heureusement aussi rares que graves en charpente métallique).