Cartouche d'air comprimé

Un exemple, à la demande de Guliw.
Un ami, Président d'un stand de tir, est actuellement attaqué en justice par un "copain" à lui, qui venat régulièrement manger chez lui.
Motif : tireur licencié, il est venu au stand avec un parent, auquel il a fait essayer son arme, avec ses munitions rechargées.
Il y a eu un pb, un pièce a pétée et s'est planté dans l'oeil du tireur.
La plainte est apparemment recevable car le Prèsident est em.....dé par les avocats depuis.
Chez Guliw, quelle faute a t-il faite ?
Et même s'il gagne, ce que j'espère bien, il passe de mauvais moments.
Je ne donnerais pas d'autres exemples que j'ai, si certains veulent jouer, ils le feront maintenant en connaissance de cause.

La règle est simple, la découverte se fait exclusivement à 10m, c'est ce que demande la fédé. Pas de copinage, pas de parent non plus avec d'autres armes qu'à air comprimé 4,5.

Ce n'est pareil , les notions de garanties et un produit rendu obsolète ou hors service . Et les vides juridique sont faits pour êtres remplis .Comme déjà dis , plus d'amis en cas de blessures ,on peut s'en moquer...ou pas.

Bonjours à tous
Merci pour ce débat, mais quelqu'un à t-il entendu parlé d'un accident avec une cartouche d'air comprimé?

par nono37 Aujourd'hui à 15:04
Merci pour ce débat, mais quelqu'un à t-il entendu parlé d'un accident avec une cartouche d'air comprimé?
Il y en a eu plusieurs, dont certains relatés sur le forum.
Il y a eu du purement matériel, mais d'autres avec des mains plus ou moins abimées...
Et pas forcement avec des bouteilles périmées.

Ok, merci pour le renseignement, je vais "fouiller" sur le forum pour les cas d'explosion de cartouche d'air.

Un exemple :

Impressionnant !

Dans quelles circonstances ? Gonflage avec un bloc de Plongée ? Pression au moment de l'explosion ? Âgé de la bouteille ? Cause connue ? (Surpression, défaut de fabrication, erreur de manipulation ???), conséquences ?

J'ai deux exemples :
- une qui a explosée alors que l'arme était stockée dans un placard. Bouteille non périmée
- une au gonflage (main très abimée)
Je ne me rappelle plus de tous les détails, je sais que les pressions n'avaient pas été dépassés.
De plus, on gonfle généralement à 200 bars, et les bouteilles sont éprouvées beaucoup plus haut.
Donc, pour en revenir au sujet initial : prudence.... et attention aux responsabilités.....
Notre Fédé fait des campagnes de formation sur le gonflage, ses risques physiques et autres ....

jpgnm1 a écrit:J'ai deux exemples :
.....Je ne me rappelle plus de tous les détails, je sais que les pressions n'avaient pas été dépassés.
De plus, on gonfle généralement à 200 bars, et les bouteilles sont éprouvées beaucoup plus haut. ......

bonjour,
La pression d'épreuve a évidemment une importance. Mais nous sommes devant un phénomène de fatigue, et plus que la pression d'épreuve, ce qui est important, c'est la limite d'endurance, l'état intérieur de la cartouche ( polissage?), le contrôle d'absence de crique à la fabrication, le nombre de cycles, ( 1 an, 2 ans ou 10 ans ne signifient pas grand chose autrement que commercialement), et la base d'essai ( mm si cette dernière est probablement supérieure de plusieurs ordres de grandeur à l'utilisation d'un tireur motivé).
et prémunir l'utilisateur des conséquences d'une explosion serait la moindre des choses ( et serait obligatoire du point de vue de la sécurité du travail si nous étions dans ce cas de figure....)
bons tirs

jpgnm1 a écrit: Donc, pour en revenir au sujet initial : prudence.... et attention aux responsabilités.....
Notre Fédé fait des campagnes de formation sur le gonflage, ses risques physiques et autres ....

Notre ligue a sondé récemment les formateurs pour connaître les thèmes de "demandes" avant d'organiser des journées débordées ou au contraire avec personne.
J'ai répondu favorablement sur plusieurs sujets dont la formation au remplissage des cartouches d'air ... comme quoi il est possible de rester conscient d'un problème sans vouloir être à la botte des fabricants (note : je ne vise absolument personne par cette remarque qui reste celle d'un consommateur lambda du commerce)
Pour la photo, c'est, je crois, la 3ème du type que je vois.
Cela reste de très loin largement inférieur aux "accidents" dûs aux armes à feu. Je mets accident en guillemets pour englober aussi bien l'accident "pur" (casse avec cartouches du commerce par exemple) et la faute tel que décrit dans le post cité.
Nous sommes tireurs ET consommateurs. Notre 1ère situation nous donne des droits ET des responsabilité. Ce n'est pas une raison pour tout accepter des fabricants qui n'ont pas de scrupules pour se défosser lorsqu'un problème émerge.
Guillaume

par Guliw Hier à 20:19
Ce n'est pas une raison pour tout accepter des fabricants qui n'ont pas de scrupules pour se défosser lorsqu'un problème émerge.
Je suis d'accord sur ce point, mais le débat était tout autre.
Je pense hélas qu'avec le fonctionnement actuel de la justice, il faut être très prudent au niveau des responsables de club.
Après, les utilisateurs font ce qu'ils veulent à titre personnel en dehors du club.

Au bout de 10ans est-il possible de faire une révision d'une cartouche ( il me semble avoir vu que l'on pouvait ) le cout doit être moins important que l'achat d'une neuve.

Un collègue m'en avait parler, de mémoire 120€ la ré-épreuve.

Vu le prix autant acheter une neuve...