Tir à sec à la maison ...

Bonjour à toutes et à tous ...

Avec le Taf pas facile de pouvoir se rendre au club en milieur de semaine voir certains week end ... (permanence)

Du coup je me suis imposé cette semaine quelques entrainements à sec à la maison avec une cible que j'ai placé à 6 mètres laquelle a été réduite afin d'avoir un visuel équivalent à 10 mètres ...

Je me suis fait trois séances de 30 / 40 minutes comme cela, étalées dans le courant de la semaine .. J'ai notamment fait des tirs à sec sur cible blanche 20 lachés et j'ai poursuivi avec 4x10 tirs avec annonces virtuelles sur la cible réduite .. et maintient en ligne de l'arme après les lachés histoire de vérifier l'alignement des organes de visée...

Pensez vous que ces entrainements sont bénéfiques ?
Le faites vous aussi ?

Bonjour,

Pour le coté bénéfique je ne peux pas encore répondre.
Par contre j'ai fais la même chose chez moi afin de travailler mon lâcher!
Vu que j'ai également une distance réduite j'ai pris une cible carabine pour que le visuel rentre dans le cran de mire.

SALUT
Je fais ce genre de séances aussi chez moi , idéales pour bosser le lacher et la position . De cette façon ,le tireur n est pas obnubilé par le score qu il va faire ,et on peut donc reporter son attention sur la réalisation d un geste précis.
2fois par semaine pendant 30 à 40mn plus 1ou2 séance(s) de 2h au stand.
On peut varier le contenu de ces séances pour ne pas tomber dans la routine.

Avant l'avènement du SCATT, les tireurs "de l'Est" passaient la mauvaise saison (et ça dure...) au tir à sec, faisant d'une contrainte une méthode d'entraînement. Quand ils voyaient les résultats, les sceptiques avaient moins envie de rire!

En Pologne, la détection commençait dans les écoles, et les volontaires passaient les deux premiers mois avec uniquement du tir à sec. Si tu passais ces deux mois, tu avais toute les chances d'être pas mal niveau technique et endurance.
Bien évident que c'est très utile et bénéfique ncore faut-il avoir le courage d'en manger des heurer.

Philippe

Pour le 22 j'utilise des étuis vide , je percute un étuis trois fois, en le changent
de position dans la chambre.  Donc, je l’éjecte à la main et le replace dans la chambre.en le
tournant légèrement .

   

Pour le armes à feu, il existe des amortisseurs qui permettent de sauvegarder le percuteur et d'avoir les sensations proches d'un départ original .... le bruit et le recul en moins.

Pour les armes à air, ne pas oublier de se mettre en position "tir à sec", évitant ainsi un lâcher de gaz .... Qui a tendance à engendrer une frayeur pour celle ou celui qui passe à côté !!!!

Le lâcher de gaz bruyant peut être très rigolo .... tout dépend de quel orifice il sort .....

Fred

Chacun ses gouts , je préfère les étuis !

GILAP

Pour les .22 Anschütz, il existe un percuteur spécial pour le tir à sec. le seul inconvénient est de ne pas oublier de remettre le percuteur normal ensuite... Si, j'insiste !!!
Pour ceux qui ont des Bleiker, attention aux canons Lilja, certains sont taillés en cône pour ajuster la feuillure : il ne faut absolument pas percuter ces canons, sous peine d'ébrêcher les lèvres du cône.


document Lilja

Doc Bernie a écrit:Pour les .22 Anschütz, il existe un percuteur spécial pour le tir à sec. le seul inconvénient est de ne pas oublier de remettre le percuteur normal ensuite... Si, j'insiste !!!

Bonjour,
On sent le vécu là ....

On peut appeler ça : l'expérience !

Excellent moyen de faire du foncier
les seules différences avec le tir réel sont :
pas de réaction au départ du coup (y ompris pour le 10m)
pas d’impact donc pas de contrôle possible
pas d’impact donc rester rigoureux comm s’il y en avait un
accommodation différente a cause de la distance réduite de la cible

mais ça fait déjà un paquet de travail des basiques, utile pour les passages au stand

avec un scatt, on a l’avantage de "voir" les défauts

Doc Bernie a écrit:
Pour ceux qui ont des Bleiker, attention aux canons Lilja, certains sont taillés en cône pour ajuster la feuillure : il ne faut absolument pas percuter ces canons, sous peine d'ébrêcher les lèvres du cône.

Un moment Unique avait monté ses canons taillés de la même façon sur les T 2000....
Mêmes causes, mêmes effets....voir une casse de l'entrée de chambre.

Les étuis cela me va très bien,un coup de soufflette pour enlever les résidus ,une cible réduite
et tourner l'étui, cela permet de travailler la position et le lâcher, et  une analyse fine des
différents réglages .  Je n'ai jamais rien cassé en procèdent ainsi !  
    Ce serait bien un Lilja comme cadeau de fin d'année !!!    

GILAP

Sur mon vieux FN Browning 150 Medalist il y a un bouton à manipuler pour passer au tir à sec, comme quoi ils pensaient à tous avant!

Les entrées de chambre en cône fonctionnent très bien mais cela demande un peu de soin dans le réglage de la course du percuteur, pour qu'il n'aille pas trop loin et qu'il ne mate pas le bord de la chambre. L'usinage en cône permet d'indexer le canon tranquillement et évite les déformations fréquentes de la chambre que l'on retrouve avec les logements d'extracteurs taillés.

Je pratique depuis 10 ans et j'approuve ! c'est à mon humble avis la solution la plus mécanique, car symétrique et parfaitement centrée. Il suffit d'être soigneux à l'usage.