Analyse positive

Un autre pourrait aussi bien dire :

"si j'étais inventeur, j'aurai inventé le parachute.... à cause de celui qui a inventé l'avion, car l'avion n'est pas parfait et parfois, il tombe...

parfois lorsque je fais le con
(je me dis que je devria poser et puis betement je continue de viser et le coup part n'importe où) et bien je me "puni" je reste tres longtemps le bras en l'air et apres je suis plus vigilant à ne plus faire de bétises

lors de finales, si je fais une boulette, je remonte au dessus de la cible et je refais une bonne entrée en cible, avec une bonne visée pour avoir une bonne impression pour le coup suivant

e voila de tic^^

Bon,

Si j'ai bien compris, dorénavant en match j'ai le droit, (voir même le devoir...), de lacher des 8 et des 7.
Je m'en tape, puisque je ne m'en souviendrai pas, je ne retiendrai que mes 10.
J'ai tout compris, ou bien ????

Le Sergio a écrit:Bon,

Si j'ai bien compris, dorénavant en match j'ai le droit, (voir même le devoir...), de lacher des 8 et des 7.
Je m'en tape, puisque je ne m'en souviendrai pas, je ne retiendrai que mes 10.
J'ai tout compris, ou bien ????

ben l'arbitre lui, il les oubliera pas, tes sept et tes huit

Qu'est ce que tu apelle l'arbitre shpol ?

C'est la petite machine derrière sur la table qui compte les point toute seule et dont tu signes le ticket de caisse aprés ton match,?

C'est ca ?

bon on s'éloigne là... on reprend le sujet sérieusement ..

N'ayant aucune prétention ni tentation de vous convaincre, je préfère vous laisser seuls à vos interprétations.

Pour ma part, je ne compte plus intervenir sur ce sujet.

Salut à tous.

Oui on s'éloigne, on avait besoin d'une petite récrée...

Sérieusement, je pense que c'est le fait de juxtaposer 60 coups qui font que notre analyse, plutot que de voir la qualité individuelle, (et la note que l'on pourrait se donner à chaque plomb tiré), verra le match dans son entier, en extrayant les séries, (ou les passes), curieusement du restepuisque l'on essaye de tirer coup aprés coup en tentant la rupture, pour autant que l'on y parvienne.
Et comme dit JAMES, on va encore s'évertuer à aller extraire de la série, LE COUP, celui qui ne nous plait pas, mais dont on est le propriétaire...
Mais bon, la démarche de l'analyse est trés personelle.

Il ne s'agit pas de convaincre James, C'est un échange de jugement personnel par rapport à notre façon d'aborder une erreur intervenue dans notre match.
Bien sûr l'idéal serait que le simple fait de penser positivement permette d'oublier cette erreur, mais en et il ainsi réellement?
Il y a probablement beaucoup de membres de ce forum capables de construire et faire un dix, mais combien capables d'en aligner 60.
Nous sommes tous dépendants des petites imperfections qui nous conduisent à l'erreur, penser à ses dix et uniquement à ceux ci ne sera pas constructif si nous ne sommes pas capables d'en assurer l'entière paternité, au détail près.
Pouvons nous prétendre que notre technique est si aboutie que nous sommes capable d'assurer un dix à chaque balle. Nous connaissons les facteurs favorisants, mais nous connaissons aussi les facteurs aggravants. La maitrise de chacun de ces paramètres nous permettent et nous aident à progresser. Comme tu le disais précédemment avec l'exemple du marteau, tu ne le refera pas, mais n'empêche qu'à un certain moment, il a fallu que tu te tapes sur le doigt pour te rendre compte qu'il faut faire attention. je ne dis pas qu'il faille se taper sur les doigts pour apprendre, mais en l'occurrence, tu as appris et ce premier coup de marteau n'était finalement pas inutile.
Compte tenu de la très grande masse d'informations que le cerveau doit gérer (je parle des sensations et des automatismes perçus par celui ci), il n'est pas étonnant qu'un critère "inconnu" puisse occasionner une erreur. Et cette erreur là, il est important de la disséquer pour que le cerveau l'intègre à sa check liste.
La pensée positive doit être une information constructive, qui nous permet d'être plus efficace sans nous perturber ou nous déstabiliser. Analyser un mauvais point et le disséquer n'est pas négatif, du moment qu'il nourri positivement notre technique. Ce qui est négatif, c'est de noter ses erreurs sans leur donner un sens, et de ne garder en mémoire que des fautes que nous ne sommes pas capables de comprendre et de corriger. Dans ce cas bien entendu, il vaut mieux ne parler que de ses dix, à condition toutefois de savoir comment on les a faits.

James, il serait dommage que tu quittes ce débat, les avis divergeants sont précieux et justement, permettent d'alimenter la discussion,, ce qui du coup, est positif

lud59 a écrit:parfois lorsque je fais le con
(je me dis que je devria poser et puis betement je continue de viser et le coup part n'importe où) et bien je me "puni" je reste tres longtemps le bras en l'air et apres je suis plus vigilant à ne plus faire de bétises

lors de finales, si je fais une boulette, je remonte au dessus de la cible et je refais une bonne entrée en cible, avec une bonne visée pour avoir une bonne impression pour le coup suivant

e voila de tic^^

C'est vrai que la rigueur est indispensable pour éviter les erreurs.
Le schéma des "feux verts" est efficace, ne pas accepter l'à peu près et trouver le force de reposer ou ne pas appuyer quand le flou technique apparait. Cependant, on pense toujours que c'est gérable, et le simple fait de faire un effort pour y arriver nous éloigne du tir parfait car le moment M est déjà derrière nous.
On le vérifie à chaque match, insister est rarement bien payé.
La pensée positive serait de se dire, je suis capable de faire ce dix mais je vais reprendre ma séquence, car je suis lucide et je sais que les conditions ne sont plus optimums, je sais que j'assurerai ce dix en reconstruisant une séquence parfaite.
A l'entrainement, il y a un petit jeu à faire, je tire dix plombs, j'en rajoute un à chaque point perdu. Si on le fait sérieusement, on se rend très vite compte qu'il vaut mieux être efficace si on ne veut pas passer sa nuit au stand.

Je vais mettre un peu mon grain de sel.
Pour moi, il y a 2 choses distinctes
1) Analyse du tir > notes positives
Pour se relire et partir sur le bon geste. Avec quelques mois d'entraînement c'est assez facilement faisable.
2) Analyse du coup > pensées (reproches, euphorie, ...) c'est là que se joue la continuité d'un match. C'est la porte ouverte au pire.
Les jours ou j'arrive à me contrôler, je choisi l'oubli, je regarde mon carton au retour mais uniquement à l'arrivée sur la table de tir (1 mètre), juste pour confirmer mon annonce. Sans tenir compte de la valeur du point (analyse et annonce sectorielle).
A la fin du match je sais si j'ai fais un bon ou un mauvais match, à quelle période il a été plus ou moins bon ou plus ou moins mauvais. Et j'ai la surprise de découvrir le score.

Bonjour à tous !

On voit par tous ces post qu'il est compliqué de décrire ce qui se passe dans notre tête lorsqu'il s'agit de répéter un geste 60 fois de manière parfaite...

Personnellement, depuis cette année, je m'attache à entretenir cette "pensée positive". Je la comprends comme je que j'y décrits ci-dessous, et c'est grosso-modo ce qui comporte mes notes de tir :

1. Lorsque je constate qu'un point est efficace (une position, une sensation...), je tente de m'en souvenir afin de reproduire cette situation.
Ca demande un travail d'analyse pendant la préparation (pour savoir ce qui a amené à cette bonne sensation), et demande d'être rigoureux et exhaustif dans l'exécution de sa séquence de tir.
Mais ça demande ensuite une post-analyse, que je réalise de manière empirique au cours d'un entraînement : ai-je bien analysé cette sensation et puis-je la reproduire ?

2. Lorsque je constate un problème (car on en constate toujours), je ne m'apitoie pas sur ce problème : certes, il y a quelque chose qui cloche, mais j'essaie de comprendre d'où ça vient et surtout, j'imagine des solutions pour y remédier : Ces idées sont notées dans le carnet de tir pour être travaillées au cours d'entrainements et voir le résultat...

3. D'autre part, je suis tout à fait d'accord pour dire qu'il ne faut pas imaginer le prochain coup que l'on va faire... Des pensées parasites du style "je n'ai pas encore fait de 8" ou "il faut faire un 10 car j'ai trois 9 consécutifs" sont effectivement des pensées négatives... Même si ce n'est pas toujours évident, je tente de remplacer ce genre de pensée par "je suis allé un peu trop à gauche, droite...". Je vérifie alors point par point ce qui a fonctionné dans ma séquence de tir. Et je ne m'attache pas en cours de match à trop regarder si c'est un 9.1 ou un 9.8, je laisse une certaine imprécision qui évite de compter les points et donc d'amener ce genre de pensée (compter les 10, les 9...) : je rejoins donc tout à fait Gib là-dessus :)

4. Enfin, souvenez-vous de l'adage : "le mieux est l'ennemi du bien" : en match, toujours faire ce que l'on sait faire (en se disant que ce qu'on sait faire n'est déjà pas si mal!) : ce n'est déjà pas si mal d'arriver à reproduire ce qui est fait à l'entraînement durant un match.
Il ne faut pas en faire trop, car c'est là qu'on fait des erreurs... En faire plus se travaille à l'entrainement à mon avis...

Pas mal ton post et analyse Pilpous !!!pas mal!!! il y a à de quoi prendre là dedans effectivement !!! là on est dans le sujet !!!

Je suis assez en phase avec ce que dis GIB; particulièrement le point n° 2.
Le bon coup est la résultante d'une suite de choses que j'ai correctement appliqué et dans le bon ordre, (position, tenue, laché, tenue), tout ça avec de l'envie et de la volonté
Ramener ce bon coup devient normal et logique; je ne m'esbaudie pas dessus, ni sur la suite de bons coups.
Avec la suite de bons coups, même si je m'éfforce de faire une rupture nette et totale entre les plombs, le côté comptable de mon mental prend souvent une part de mon attention et alors je ne peux empécher de venir me hanter les pensées suivantes :
ca fait un paquet de 10 que tu enquille
ca devient sérieux
c'est bien
Et ce genre de conneries...
Bref arrive un coup ou mon attention n'est plus à 100% à vouloir faire 10, et l'écart arrive.
Ca s'est l'analyse de ce que je ressent en match. Je dois dire que je m'efforce d'empiler les coups les uns derrière les autres et que je ne comptabilise pas pour voir, mes séries, ou bien ou j'en suis...(je parle la de comptabilisations volontaire)
En revanche pour l'analyse d'aprés match ce qui est déroutant, c'est que les coups sont réparties en séries.
Je m'explique, la série de 10 coups ne veut rien dire quand on ne sait pas ou on en est dans le match, je ne fais pas plus d'effort sur un 1er carton de série ou un dernier, puisque je ne regarde pas le numéro des cartons et que je n'utilise pas de bôite trieuse.
Donc la mathématique de la série de 10 coups pour moi ne veut rien dire, mêm si aux commentaires d'aprés match, et je rejoints volontier JAMES, on va s'attarder sur la '' petite '' série...

C'est extrèmement agréable de vous lire et d'apprécier vos posts de Sergio Gib shpol pilpous et cie ......en fin tous ces posts qui m'amènent à ne ...rien dire de plus !!! bravo j'apprécie ces "ressentis" en vieux grigou des pas de tirs ....continuez !!il y en a qui doivent prendre des lnotes .;en fin je l'espère !!!
a+

Oui c'est marrant de voir le fonctionnement du mécanisme; celui que l'on voudrait idéal, bien huilé et, celui qui par en vrille quand notre tir nous échappe et quand on en perd le contrôle...
Comme dit GIB, l'euphorie peut faire suite à la sinistrose et à l'abattement.
Les 2 ou 3 mauvais coups à la suite qui mette en route des pensées du genre '' je n'arrive plus a rentrer un 10 ''...
La quand tu en es à penser comme ça en étant en visée, je te parie que tu ne doit être guère qu'à 20%, (est ce mesurable ?), et que la probabilité de revenir dans le match par la grande porte est peu probable.
Et puis il suffit de lacher bien poser, nickel, 2 ou 3 dix de suite pour que le brouillard se disperse et que le moral de junior revienne; tu continues
La spirale qui nous tire vers le haut ou bien nous fais plonger vers le bas.
Quel baromètre !

Il y a plusieurs façons de gérer un échec, celui ci peut être un 8, un mauvais match, une mauvaise saison....

Si on prend l'exemple d'un cas extrême, facilement transposable selon le degré d'intensité.

J'ai eu très peur lors d'une sortie en VTT et j'aurais pu y laisser des plumes, avec une incidence forte sur le mental.

1) Je ne ferai plus jamais de VTT ; solution radicale qui consiste à mettre définitivement un terme à la pratique de la discipline. Expérience à l'appui, cette réaction existe belle et bien, parfois, ce peut être une longue pose.

2) J'oublie cette chute et me conditionne à l'effacer de ma mémoire (si cela est possible), au fil du temps et avec la confiance, je reprendrai de l'assurance (et risque fort de renouveler cette douloureuse expérience).

3) J'analyse ce qui s'est passé, je l'intègre à ma technique et me conditionne au bon comportement. Quitte à élargir un peu sur d'autres facteurs de risques possibles. Dans ce cas, à partir de l'analyse de l'erreur et des risques, je trouve le remède et acquière un automatisme permettant de ne pas renouveler cet événement. Une fois analysé, je m'efforce d'appliquer systématiquement la technique à mettre en oeuvre pour me protéger plutôt que de penser aux circonstances de l'incident lui même.

4) Je n'analyse rien et j'aurai toujours le risque qu'il m'arrive ce genre d'accident. La qualité de l'exercice de ma discipline dans ce cas devient aléatoire.

Peut être avez vous l'exemple d'un petit 5....