Coups qui ne partent plus...

Tout à fait d'accord pour le " tout en bas " . C'est ce que je fais dès que je le sens nécessaire. Tout en s'efforçant bien entendu de faire un lâcher très progressif, celui-ci devient ainsi plus dynamique. J'ai recours à ce type de lâcher " tout en bas " quand j'ai un blocage psychologique sur la bossette ou en fin de préparation. Et ça va tout de suite mieux. Et dès que je peux, je reprends en lâcher en préparation. En match il faut maîtriser plusieurs types de lâcher et utiliser celui qui convient le mieux à un moment donné. Ce type de lâcher " tout en bas " m'est toujours très précieux. Bravo pour cette dénomination du "tout en bas" que je ne connaissais pas : elle est très évocatrice.

gha47 a écrit:... Bravo pour cette dénomination du "tout en bas" que je ne connaissais pas : elle est très évocatrice.

ça veut dire "relâché" avant la prise de visée ?

Ce "tout en bas" veut simplement dire qu'à part avoir ton index au contact de la queue de détente tu ne fais rien de plus concernant le laché avant d'arriver dans ta zone de visée.
Dès que tu rentres dans ta zone de visée tu appliques une pression continue et régulière (pas d'accélération de la vitesse du doigt) sur la détente. Le but c'est d'avoir toujours l'index en mouvement sans qu'il s' arrête sur le point dur. En fait il va être "stoppé" dessus par la resistance a vaincre mais ce qu'il faut c'est que ta contraction musculaire ne s' interrompe pas lors de cette sensation "d'arrêt" sur le point dur, tu augmentes la pression progressivement.
Progressivement au cours des séries tu vas savoir exactement quand débuter cette action que ton cerveau coordonnera avec ta période de moindres bougés.

Il y a aussi en pistolet 25 m, un exercice tout simple qui consiste à doubler tes coups comme dans un enchaînement de pistolet standard. Cela fluidifiera tes départs en précision en les rendant plus actifs. Donc tu tires une fois, tu recadres tes instruments de visée, tu fais le reset de ta détente, et de nouveau tu refais une pression continue, le second coup part, tu recadres tes instruments de visée, tu tiens une seconde, et tu reposes.

Souvent nos inactions ou nos blocages sont dûs à une attitude simple : "on se regarde tirer" et nous ne sommes plus acteur de l'action qui se déroule.

Il faut être impliqué du début à la fin, la fin étant je le rappelle la tenue après le départ du coup.

Jp