10m : Lâcher trop long

Assez d'accord avec charlier pour travailler la progression par rapport a son niveau du moment.
Un exercice doit être à la portée du tireur et non à des années lumières de son niveau réel .

Attention dans l'exercice il y a 2 choses à prendre en compte: la difficulté propre à l'exercice soit en quelque sort quel son but ponctuel (par exemple sur le scatt que j'utilise beaucoup faire une entrée en cible propre, avec peu de bouger latéraux et une stabilisation sans hésitation sur la zone de tir), et la charge soit combien de fois obtenir la bonne réalisation sur n essais
La notion de niveau va intervenir sur l'amplitude des bouger latéraux, la position de la zone de stabilisation par rapport à la zone de tir, le taux de réussite et le nombre d'essais programmés.
Cela peut aussi se faire sur tous les exercices d'analyse factorielle: nombre et finesse des items, nombre de tentatives et taux de réussite

Quand je dis connaitre son niveau c'est ceci :
je fais 9 de moyenne soit 540/600...bien , alors je ne râle pas lorsque je fais un 9, ni même un 8...car pour faire 540, il faut bien perdre des points quelque part....et surtout, mon objectif n'est pas 570.....
et puis pour le travaille, ne pas ouvrir la porte à l'imperfection...ce n'est pas : x réussites sur y tentatives.
C'est 100% qu'il faut rechercher, pour obtenir la vigilance maximum et la volonté de ne rien laisser passer de façon à faire un entrainement riche.
Se permettre une dose d'erreur est la première cause des déceptions...

Tu abordes le sujet avec ton approche mental. Pour ma part, en entraînement ce qui prime c'est la bonne qualité de la gestuelle achevée par une volonté en rapport avec le but recherché, ce jour là et dans le futur proche. Ce but doit bien sur être accessible. Il y aura donc gestuelle parfaite (pas réussie à chaque fois) et gestuelle adaptée (un peu mieux que la fois d'avant mais régulièrement reproduite).
En ce qui concerne le score, il dépend de la qualité de gestuelle et de la volonté d'exigence. En entraînement il n'y a pas lieu de râler parce qu'il y a un écart mais de comprendre pourquoi pour y remédier; de même il n'y a pas lieu de se réjouir d'un bon tir mais de comprendre pourquoi pour le reproduire. On ne commence à bien tirer que lorsque l'on arrête de se préoccuper du point tant que la séance n'est pas finie. Il faut aussi et ce n'est pas facile savoir en faire abstraction pour la séance suivante

punaise à lire ce sujet quel remue méninges que le tir.
je suis comme mr jourdain, je découvre q 'en pratiquant ce sport j' essaie d' appliquer péniblement des choses tellement intelligentes sans que je n' en susse rien.
pas étonnant que cela soit si difficile.
blague à part je suis 100% d' accord avec charlier.

Comte, tu abordes le sujet avec ton approche mentale.....
qui n'est pas la bonne...

Compte tenu de ton passé Charlier, tu n'as peut être pas tort...

J-C F a écrit:je suis comme mr jourdain, je découvre  q 'en pratiquant ce sport  j' essaie d' appliquer péniblement des choses tellement intelligentes sans que je n' en susse rien.

Alors imagine pour les blondes ....  

A ce que je comprend (autant dire peu de choses) il faut que mon lâcher devienne un automatisme que je ne réfléchisse pas à ce que je fait quand je suis en visée. C'est ça?

....je n'aurais qu'une chose à dire ..."noir ..BOUM!!!"
la branlette intellectuelle c'est réservé aux intellectuelles

Pendant la visée...une seule chose compte : VISEE 100%...le reste doit suivre...

willy2d a écrit:....je n'aurais qu'une chose à dire ..."noir ..BOUM!!!"
la branlette intellectuelle c'est réservé aux intellectuelles

Objection votre honneur mais ce sont plutôt les gars qui ont fait dans l'intellectuel ...

J-C F a écrit:punaise à lire ce sujet quel remue méninges que le tir.
je suis comme mr jourdain, je découvre  q 'en pratiquant ce sport  j' essaie d' appliquer péniblement des choses tellement intelligentes sans que je n' en susse rien.
pas étonnant que cela soit si difficile.
blague à part je suis 100% d' accord avec charlier.

Il est malheureusement dommage que cet aspect du tir soit si confidentiel

CHARLIER a écrit:Pendant la visée...une seule chose compte : VISEE 100%...le reste doit suivre...

... donc il faut que le lâcher ait été suffisamment bien préparé en amont ...

Et pendant ?? tu fais quoi ?? le lâcher et la visée ne font qu'un....sauf que tu n'as pas besoin de penser au lâcher (puisque merci subconscient)..alors qu'il faut bien viser à un moment ....
sous peine de repeindre la cible....

Et c'est toujours la même chose, il faut réaliser 2 choses à la fois, ce que notre petit pois ne sait pas faire: il n'y a pas de simultané, il n'y a que des actions qui se suivent. Reprenez l'exemple de la dactylo qui regarde ce qu'elle tape et non son clavier, c'est la même chose avec les musiciens....
Lorsque nous essayons d'enseigner le tir cette phase finale et cruciale est encore plus difficile à expliquer que à réaliser. Tout ce que l'on peut résumer est la visée est bonne et le reste et le coup part "tout seul", en fait quasi automatiquement: au pire nous enclenchons une procédure qui devient indépendante ou plutôt autonome. Il n'y a que la répétition et l'exigence qui pourra y amener

Non...

il faut être précis

On ne peut penser deux choses a la fois mais on peut faire deux actions et plus simultanément .

Ta dactylo peut regarder sa feuille, taper, bouger la tête, ronchonner  etc... en même temps

C'est vrai, reste à ,savoir où sont les automatismes et où est l'action consciente. Je dirai que le conscient c'est le texte lu ou écouté et que le reste est l'automatisme!
Pour notre affaire, tant qu'il s'agissait de faire un lâcher commandé (à bannir) très facile d'expliquer. Le lâcher coordonné et automatisé ou subconscient come on voudra est une autre paire de manche. L'utilisation des simulateurs a permis de le traduire en image, mais nous sommes toujours mal pour le réaliser et l'expliquer
Pour faire plaisir au doc c'est toute l'histoire du conditionnement tel que décrit en psychologie et expliqué par les neurosciences (modification des connexions neuronales et utilisation du cerveau droit). Ca se bâtit mais ça ne se commande pas

CHARLIER a écrit:Et pendant ?? tu fais quoi ??

C'est à moi que tu causes ??
Ben je vise à 100% comme tu l'as dit

CHARLIER a écrit: le lâcher et la visée ne font qu'un....sauf que tu n'as pas besoin de penser au lâcher (puisque merci subconscient)...

Que ça" parte tout seul"  ... en enlevant les derniers grammes mais s'il en reste 130 à enlever ça ne partira pas tout seul donc il faut bien avoir préparé le lâcher avant la visée finale ...
Enfin c'est comme ça que je le vois ... après chacun est libre ... de faire des 10 ou de repeindre la cible 

Il n'y a pas de visée finale...il y a "la visée"....le final, c'est le départ du coup....
le lâcher commence au début de la visée...et la termine....(sans oublier la tenue au départ...)
l'oeil percoit la bonne image, le doigt appui...pendant ce temps, le cerveau peut partir en vacances...
Pour parler de lâcher, je regrette, mais le lâcher "commandé" cité plus haut n'est pas à bannir...
c'est une autre forme de lâcher qui bien en place, est très performant pour beaucoup de tireurs.
Et ce n'est pas parce-que l'on ne sait pas se servir de ce type de lâcher qu'il faut l'occulter.
Nous sommes en 2015, et les préjugés de 1960/70 ne sont plus d'actualités...
Il y a la théorie et LES PRATIQUES...comme pour les positions ( Mr Martinov par exemple..)
Et le tir a énormément évolué ces dernières années...
Par exemple à dix mètres, la réduction du dix de moitié n'a fait que faire monter les scores, et maintenant, les dixièmes ont fait monter la précision jusqu'à des 10.6 de moyenne...
Ce n'est pas que le matériel qui a apporté cette évolution...mais bien la mentalité des matcheurs, la progression mentale et l'approche de techniques différentes...( main à plat, lâcher, positions....)

Pour Comte : le conscient, c'est la pensée du moment ! ne pas confondre action et pensée..

Donnez le \"MAX"imum a écrit:A ce que je comprend (autant dire peu de choses) il faut que mon lâcher devienne un automatisme que je ne réfléchisse pas à ce que je fait quand je suis en visée. C'est ça?

Ce n'est pas plus compliqué... quoique !
Il faut également que l'autre automatisme soit programmé : pas bon, pas boum ... et ça, c'est une autre histoire

Effectivement....une toute autre histoire et surtout le travail du ...conscient...
Cette fois nous sommes dans la vigilance et la volonté...
La vigilance de percevoir que ce n'est pas bon...et la volonté de s'arrêter...
FEU VERT ...FEU ROUGE...vert je passe, rouge je m'arrête....

Un de mes patrons avait pris comme devise la citation de René Char (Feuillets d'Hypnos - 1946) :
Agir en primitif et prévoir en stratège.

Agir en primitif, c’est le coup de bandoir ?